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Le jour. D'après fred sabourin
Articles récents

Indignez-vous ! Et après ?

5 Janvier 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #cadrage débordement

 

 

 

Reconnaissons tout d’abord un mérite au livre de Stéphane Hessel qui se vend comme des petits pains (500.000 exemplaires à ce jour) : il est très court, ce qui a permis, pour une fois, à tout les verbeux politiciens de le lire jusqu’au bout sans demander une fiche de lecture à leurs cabinets. Ils l’ont lu, le petit Hessel. Indignez-vous ! Dans ces quelques pages (32 pour être précis), l’homme qui participa à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, et s’appuyant sur le programme du CNR (Conseil national de la Résistance), appelle à une insurrection pacifique. Comme un écho à l’envers d’un autre petit livre paru en 2008 et qui déclencha les foudres que l’on sait, L’Insurrection qui vient, par le fameux Comité invisible.

 


« Dans ce monde, il y a des choses insupportables », dit l’homme qui cultive le rare privilège de conjuguer réalisme et pragmatisme, ce qui rassure les peureux et flatte les résistants de toujours. Plus le râteau est large, plus le consensus est mou. Et d’énumérer ce qui, de fait, suscite l’indignation et ce qui est « insupportable » : les expulsions de sans papiers, les médias entre les mains des puissants très riches, les banquiers qui s’en mettent plein les poches, l’immense écart entre les plus riches et les plus pauvres, les atteintes aux droits de l’homme et le mauvais traitement infligé à la planète…
C’est vrai, tout ceci suscite l’indignation. Mais s’il est une chose dont on ne doute pas un instant en République française, démocratie sociale et économique « irréprochable », celle aux trois mamelles accrochées à tous les frontons municipaux, c’est de ne pas manquer de pouvoir d’indignation, justement. Dans le pays, ceux qui ont le pouvoir – et hélas trop souvent la parole – sont ceux qui s’indignent le plus. De ce point de vue-là, les politiciens d’opposition et les extrêmes de tout poil ne manquent pas de verbe pour s’indigner : le parti de la Rose – pour ne citer que lui - a les moyens de piquer, mais ne dépasse guère le stade du discours et encore quand celui-ci n’est pas une cacophonie d’égos surdimensionnés… Tout le monde s’indigne, on crie, on gueule, on râle, on descend dans la rue comme ce fut le cas en automne pour crier cette colère contre à peu près tout, et notamment ce que Stéphane Hessel décrit dans son petit manifeste.
Et puis après ? Rien, ou presque. Ou si peu. 

 
A quand l’action qui accompagnera cette belle indignation ? On voit bien ça et là fleurir des propositions fantasques et touchantes (« les banquiers sont voleurs ? Retirons notre argent des banques » : idée lancée par un ex footballeur riche pour au moins mille vies). Mais de sérieux, rien.
Le problème n’est donc pas le manque d’indignation, mais la résignation, l’humiliation subie jour après jour par des millions de personnes « sans » (papiers, argent, logement, nourriture, travail et même considération). Désarroi, résignation, humiliation : cocktail détonnant dont on sait – à condition de ne pas oublier les leçons de l’histoire – où il conduit.
Sûrement pas dans les librairies pour y lire des livres…



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Voeux virtuels

3 Janvier 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #édito

 

 

Maurice Leroy et Oscar Wilde vous souhaitent bonne année

 

 

«Très belle et heureuse année 2011 du fond du coeur ! Visons toujours la lune car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ! Amitiés. Momo !»
Si vous êtes très amis avec le ministre de la Ville, président du Conseil général du Loir-et-Cher, c’est sans doute un texto que vous aurez reçu sur votre téléphone mobile dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Sur son profil Fesses Bouc, on peut lire également : «Du fond du coeur, je vous souhaite une très belle et heureuse année 2011, ainsi que pour tous les êtres qui vous sont chers. «Il faut toujours viser la lune car même en cas d’échec, on attérit dans les étoiles !» Amicalement. Maurice Leroy.» Le ministre est à la page, branché, hi-tech comme on dit. Présent (omni) sur le terrain, y compris dans les incontournables réseaux sociaux et de téléphonie mobile.
Sauf que la jolie et sympathique citation envoyée à tous... n’est pas de Maurice Leroy, mais d’Oscar Wilde ! Il eut été opportun de commencer l’année sur autre chose qu’un plagiat, ou alors de citer ses sources. A moins que ce ne soit une manière de terminer en beauté 2010 qui a vu triompher Michel Houellebecq au prix Goncourt avec "La Carte et le territoire", qui lui-même utilise sans citer ses sources l’encyclopédie en ligne Oui-qui-pédia... Tout est permis.


Ah ! les vertiges de la communication ! Allez, ne soyons pas vaches avec Momo, et souhaitons-lui bonne année, virtuellement, tenez par exemple en citant à nouveau Oscar Wilde : «Qui dit la vérité sera démasqué tôt ou tard.»

 


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Merde aux "fêtes"

26 Décembre 2010 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #cadrage débordement

 

 

 

Je ne sais pas vous, mais moi, les fêtes, ça m’emmerde. Difficile d’échapper à la débauche de marchandises qui s’étalent partout, et la pression commercialo-marketing qui l’accompagne. Pas nécessaire d’entrer dans les magasins, ça vient jusque dans la rue.
Et puis il y a cette obligation de se réjouir, de faire des vœux, des bonnes résolutions etc. A part le champagne, qu’il est toujours agréable de boire, je ne vois pas l’intérêt de faire semblant. Alors cette année, j’ai décidé de ne pas faire semblant. Ma tronche de Jean-Pierre Bacri (comme disent ceux qui me connaissent) suffira à faire comprendre que Noël et le 1er janvier ne sont pas forcément synonymes de journées du sourire.
Je ne sais plus quel imbécile heureux a dit que pour sourire il fallait cinq muscles et pour faire la gueule une cinquantaine (de mémoire, pas sûr mais en tout cas c’est beaucoup plus). C’est une connerie monumentale. Ne pas sourire, c’est reposer ses zygomatiques et ses joues, alors qu’il faut forcer sur les muscles pour avoir l’air content et montrer sa dentition (pas toujours en bon état chez les joyeux maladifs).
Donc, faites comme vous voulez, mais moi, cette année, je laisserai le foie des canards au repos. Le mien aussi tant qu’à faire.
Vu l’état de pauvreté et de précarité, fragilité et isolement de cette France où ensemble tout devait devenir possible, pas de quoi se réjouir, encore moins faire semblant.
Merde aux fêtes.



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Un ticket pour le guignol s'il-vous-plaît

20 Décembre 2010 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #quelle époque !

 

 

reduit SAB 6280

 

 

Le guignol. C’est ainsi qu’on nomme le banc des photographes de presse dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, au Palais Bourbon à Paris. Vu de cet endroit, le spectacle peut en effet  faire rire, si on omet que nous sommes en face de représentants nationaux.

Pour faire des photos à l'Assemblée nationale - et d'une manière générale pour y faire à peu près n'importe quoi - il faut un "badge". Selon la couleur du "badge", vous allez là, ou là, ou encore ici. Mais si vous ne possédez pas la couleur verte, alors pas de photos. Je m'enquiers donc auprès du serviable service de presse d'un badge de couleur "verte" ad hoc. Démocratiquement muni du précieux sésame, on me dit : "mais demandez à un huissier qu'il vous accompagne à la tribune des photographes de l'hémicycle !" Je m'exécute, avisant le premier huissier que je trouve sur mon passage.

- "Je voudrais aller à la tribune des photographes s'il-vous-plaît.

- Au guignol ?

- ??? Au guignol ?

- Oui, c'est ainsi qu'on nomme la tribune des photographes de presse, le guignol !

- Bon ben... un ticket d'entrée pour le guignol alors !"

 

J'ai compris en entrant dans la minuscule tribune munie de strapontins inconfortables (sans doute pour que nous n'y restions pas longtemps) que le guignol est en fait soit du côté de l'hémicycle soit du côté tribune, selon la place occupée ici. On est alternativement au guignol ou guignol soi-même.

 

C'était mercredi 15 décembre, à 15 heures, pendant les fameuses questions au gouvernement, à l'occasion de l'intronisation d'un nouveau député du Loir-et-Cher, suppléant de Momo - Maurice Leroy nouveau ministre de la Ville, qui lâche donc son siège pour un banc (des accusés ? à suivre...).

Spectacle grand guignolesque garanti, surtout qu'un député posa une question à Frédéric Lefevre, et ça ça promet plus que du guignol...

 

 

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                                                             - guignols ? -

 

 

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                                                         - David Douillet (sans pièces jaunes) -

                   

 

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                                                              - rentrée des classes -

 

 

 

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                                                                  - parce qu'il le vaut bien -

 

 

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Goûte à ma couisine...

6 Décembre 2010 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #émerveillement

 

 

 

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                - Choisi de veau doré, pastillas de pleurotes et patates douces, quelques châtaignes et jus de tilleul -

 

 

 

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                                                                     - servez chaud -

 

 

 

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                                                    - touche finale -

 

 

 

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                                                               - prenez et mangez -

                                 

 

 

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                                                      - connivence -

 

 

 

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                                                                - connivence (2) -

 

 

Les 9è Trophées Robert Saget au CFA Interprofessionnel de Blois, vendredi 3 décembre 2010. Premier Prix : Florent Serrault, en stage à La Roche Le Roy de Tours.

 

 

 

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Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient)

30 Novembre 2010 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #l'évènement

 

 

« Noir Désir, c’est terminé ». C’est par ces quelques mots laconiques que Denis Barthe, batteur du groupe, a annoncé la fin du mythique groupe rock des années 80 – 90, après le départ hier du guitariste Serge Teyssot-Gay.
On aura beau claironner que « ce n’est pas la fin du monde » (Barthe encore, ça ferait un beau titre d’album), mais merde putain, ça fait chier quand même.
Noir Dèz, c’est une bande de copains qui se rencontrent sur les bancs du lycées et descendent dans la cave pour y plaquer quelques riffs de guitare. De là naîtront Aux sombres héros de l’amer, puis l’album Du ciment sous nos plaines, Tostaky, 666.667 Club et Des visages, des figures, en 2002. Et puis il y a eu le drame de Vilnius. Et puis c’est fini.
On y a cru, jusqu’au bout, au retour sur scène de Bertrand et ses potes. Ils n’avaient visiblement plus assez de désirs d’avenir pour continuer sur la même longueur d’onde.
Noir Dèz, c’est l’heure de la révolte gueulée au moment de la récré du lycée, et puis de la suite, des futs, des docs, des tee-shirt et des cuirs noirs. Et un cri : Todo esta aqui, Tostaky.
Aujourd’hui, il n’y a plus rien à voir ici. Circulez, y a plus rien à entendre. Rideau.
Pas la fin du monde en effet, mais la fin d’un monde certainement.


Putain d’époque de merde. Always lost in the sea…

 

 

 

 

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Allez, viens boire un p'tit coup à la maison !

30 Novembre 2010 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #quelle époque !

 

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                                 - au premier plan, des cornichons. Au second plan, un héros très discret -

 

Vous ne le croirez jamais, mais on a bu du beaujolais nouveau au commissariat. En bonne compagnie. Mardi 30 novembre dernier, à l’invitation du directeur départemental de la Police, et en présence du préfet et de madame la procureur de la République, neuf gardiens de la paix étaient à l’honneur. Cinq stagiaires sortis de l’Ecole de police  qui ont choisi Blois comme première affectation (mais pourquoi donc ?). Trois gardiens de la paix reçus au concours d’OPJ (Officier de police judiciaire). Enfin, récompensé par la médaille pour acte de courage et de dévouement, Bernard* (photo, au centre), qui sauva d’une noyade certaine un désespéré en se jettant dans la Loire le 24 juillet dernier. L’eau était sans aucun doute plus chaude que ce 30 novembre, mais la dégustation de beaujolais et de charcuterie qui a suivi a chauffé l’ambiance.

 

Mûre ou cassis, le beaujolais a toujours un goût. Sortis libres de ce bistrot d'un jour, nous avons quant à nous veillé à ne point trop en boire afin que celui-ci n’ait pas, en sortant, un goût de prune...

 

* le prénom a été modifié

 

 

reduit IMGP0520 recadré

 

                                                  - Y a du blanc, y a du rouge et du pâté -  

 

 

 

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Villages de France

16 Novembre 2010 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #voyage - voyage...

 

 

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                                                                          - Moisy -

 

Que Raymond Depardon me pardonne – il ne le saura sans doute jamais – mais la vision de sa France aiguise le regard et fait voir autrement. Cela faisait plusieurs semaines que je traversais des villages oubliés sur une route qui ne l’est pas moins : Oucques, Châteaudun, Chartes… Entre ces destinations qui ne font pas rêver les vacanciers ni les offices de tourisme, d’autres villages, aux noms improbables comme Pontijou, Moisy, Ecoman, la Ferté Villeneuil, Marboué, Vitray-en-Beauce, La Bourdinière Saint-Loup, Thivars…
A chaque fois, une impression d’abandon, villages traversant traversés par une route où personne ne s’arrête, tout juste pour acheter le pain dans les boulangeries qui existent encore.
Parmi eux, Moisy, et Ecoman. Ce sont les cabines téléphoniques qui m’ont alerté. Comme une vieille résistance à l'ultra modernité des téléphones portables et mobiles. Et puis j’ai vu le reste. Une église aux portes closes. Un café ne montrant pas plus de signes d’ouverture que le nouveau gouvernement Fillon. Une mairie où trônaient encore les drapeaux du 11 novembre…
Il n’y avait plus qu’à cadrer la solitude de ces villages de la France rurale et imaginer la vie qui ici, autrefois, irradiait la place, épicentre de la vie locale.


reduit SAB 5988

                                                                          - Ecoman -


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Onze novembre

10 Novembre 2010 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #l'évènement

 

14repas[1]

 

 

La guerre et ce qui s’en suivit

Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu
Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus
Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille

Qu'un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l'ancien légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux

On part Dieu sait pour où ça tient du mauvais rêve
On glissera le long de la ligne de feu
Quelque part ça commence à n'être plus du jeu
Les bonshommes là-bas attendent la relève

Roule au loin roule train des dernières lueurs
Les soldats assoupis que ta danse secouent
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac la laine et la sueur

Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées

Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un mot d'or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri
 
Louis Aragon

 

                                              ********************************************** 

  

C’est mon jour préféré de l’année. Curieuse manie que d’aimer un des jours les plus tristes et célébrant la fin d’une des plus grandes boucheries que la terre ait engendrée. Mais c’est comme ça depuis un jour de novembre 1983. Ce jour-là, dans la solitude de ma chambre de fils unique j’ai ouvert mon livre d’histoire de cours moyen deuxième année, au chapitre « Première guerre mondiale ». Parmi les photos et cartes essayant d’expliquer à un minot de dix ans ce qu’était cette guerre et comment elle avait bousillé ses semblables âgés d’à peine vingt ans, il y en avait une présentant la vie dans les tranchées. C’est difficile à croire, mais cette photo m’a littéralement sidéré. On y voyait deux ou trois poilus, en habit de guerre, masque à gaz sur le nez, affalés contre la tranchée, attendant je ne sais quoi. S’en est suivi une frénésie et une boulimie de tout ce qui pouvait, de près ou de loin, toucher à la vie des tranchées : livres, films, photos, tout y passait pourvu qu’on y évoque la dure condition des poilus, la vie au front, les premières lignes, l’imbécilité des officiers supérieurs, l’arrière et ses BMC (bordels militaires de campagne), la Madelon, et surtout : les lettres. Courriers écrits sous le feu d’acier et de sang, à l’abri de fortune entre deux averses de la bataille de l’Argonne ou de la Somme, et Verdun. Verdun… !
Jusqu’au jour où, à la maison de retraite où n’en finissait pas de mourir mon arrière grand-père né un 11 novembre (en 1900, ce n’était pas encore un jour férié), son voisin de chambre « qui avait fait Verdun » me montre, en soulevant un pan de sa chemise, deux trous de balle rapportés du front. On les voyait encore, ces trous, et tel Saint Thomas, je voyais, et croyais.


Aujourd’hui c’est donc le 11 novembre. Il y a 92 ans, l’armistice était signé dans un wagon à Rethondes, en forêt de Compiègne, à 5h15 du matin, l’heure des braves. Les braves cons qui étaient morts au combat, et les braves survivants gazés ou gueules cassées à la vie éternelle. C’était la fin d’un conflit qui éradiqua de la planète vivante l’équivalent de la Belgique actuelle. On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. C’est ce que se disaient ceux qui montaient au front. Plus pour longtemps.


Soldats de la guerre 14, je vous salue, hier, aujourd’hui et demain. Il nous reste vos noms écrits en lettres d’or sur nos places (Aragon) et ces milliers de pages, lettres écrites à vos familles : pères, mères et femmes, fiancées et amis. Avant, pendant, et après l’heure de votre mort.
Ainsi ne soit-il plus jamais…

 

14-18 c'est là aussi : Armistice ; et également ici : faire-part de décès

 

 

 

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La question du dimanche

7 Novembre 2010 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #regarde-la ma ville

 

 

reduit SAB 5945

 

                                     - Très bonne question -

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