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Le jour. D'après fred sabourin

British kiss

29 Avril 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #l'évènement

 

 

 

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                                                             - They did it ! -

 

 

 

Quelques grammes de douceur et de rêve dans ce monde de brutes...

 

 

 

 

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Va chez ton libraire !

21 Avril 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #l'évènement

 

 

 

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et demande-lui ce livre...

 

 


Tout à commencé par une interview, dans un petit studio de radio, à l’occasion d’émissions estivales. Un auteur, Philippe Lemmonier, venait de faire paraître La Traversée des Alpes par le GR5, du Lac Léman à la Méditerranée. Dix minutes de rush, une heure de conversation en off. Et cette idée : la traversée des Pyrénées dans le sens Atlantique – Méditerranée ou l’inverse, c’est couru, si on peut dire ainsi. Mais dans le sens nord – sud, sud – nord, il n’y a rien de fait, mettant en parallèle les images d’archives et les randonnées actuelles. C’était fin juin 2009, à Lyon, le début d’une grande aventure. Rentré chez moi, je me jette sur internet, pour étudier de près la question. En tapant : "traversée de la frontière par les Républicains espagnols", je tombe sur l’épisode de la Bolsa de Bielsa, entre la vallée aragonaise et la vallée d’Aure. Puis, de fil en aiguille, j’enrichis la recherche dénichant la thèse de la toulousaine Emilienne Eychenne, Pyrénées de la liberté, les évasions par l’Espagne, 1939-1945. Une vraie mine d’or.
Premiers pas de marche sur les traces de…, fin septembre 2009, entre Bielsa et la Vallée d’Aure. Premières photos, premiers textes. Ici
L’éditeur répondra favorablement et oralement fin décembre, alors que je m’apprêtais à explorer raquettes aux pieds la jolie vallée d’Eyne, en Cerdagne, près de Font-Romeu.
Signature du contrat auteur / illustrateur le 22 avril à Rennes, chez Ouest-France. Cette fois-ci c’était sérieux, et il y avait une date limite de péremption : 1er décembre, remise du manuscrit et des photos.
En mai, fais ce qu’il te plaît : Toulouse la rose et sa bibliothèque d’histoire et de patrimoine m’ont accueillis pour approfondir le sujet, et commencer à tracer des traits de couleurs sur les cartes IGN série bleue au 25.000e. Une manière, déjà, de franchir la frontière.
 


Les photographes Pascal Maguesyan et Thierry Chassepoux entrent en scène, me prêtant du matériel dont je prendrai soin comme un trésor. Le Nikon D200 et son objectif Sigma 24x70 (agrémenté d’un 85mm focale fixe de chez Nikon) vont m’accompagner tout l’été, même dans mon sommeil, jusqu’à l’acquisition d’un D300 à la rentrée de septembre.
20 juin 2010 : en avant pour le début des randos historiques, sur les traces des Républicains espagnols et des Évadés de France. et encore là Des paysages, des cols frontaliers, des cailloux, des levés aux aurores, des pâtes, une tourista coupe-pattes à Gavarnie à cause d'une eau bue sous la brèche de Roland, des visages et de belles rencontres humaines (Herminia Muñoz, Josette Devin, Olivier Nadouce, l’équipe du musée de la déportation et de la résistance de Tarbes…). Fin des épisodes photos : 25 octobre, sur la trace de Piston, passeur de liberté près de l’étang Garbet (Ariège). Piston
Puis vint le temps de la rédaction, de la mise en forme, de la relecture et de la dure sélection des photos : 230 sur 5000 rapportées. Des nuits courtes, des matins d’automne levé à l'aube, des inquiétudes (livrer à temps), une certitude : le but était proche.
1er décembre : tout fut livré à Ouest-France éditions. Relecture, re-re-lecture, pré-maquettage (17 décembre), corrections, re-corrections, ajouts, finitions. 21 mars, « BAT », bon à tirer. Et, ce matin, au courrier, une enveloppe alourdie par le travail d’un an et demi.

Il est parfois des rêves qui deviennent réalité. 

PS : merci à ceux et celles qui ont soutenu ce projet.

 

 

 

 

 

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Comme un arbre dans la ville

19 Avril 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #regarde-la ma ville

 

 

 

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                                                        - putain de fil électrique -

 

 

 

... Je suis né dans le béton, coincé entre deux maisons, sans abri, sans domicile, comme un arbre dans la ville.

(Max Le Forestier)

 

 

 

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                                                                - Une île -

 

 

 

 

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Madame promène son cul sur les rempart de… *

15 Avril 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #quelle époque !

 

 

Ça se passe de commentaires. Et ça se passe à la boulangerie. Trois personnes devant l’homme qui a besoin de pain. Une vendeuse, et en l’occurrence pas n’importe quelle vendeuse : la patronne de la boulangerie. Les clients avancent, puis partent une fois servis.
Vient le tour de la dame devant l’homme, vêtue d’un jean moulant des fesses molles et basses, semblant donner la direction de chaussures genre demi-santiags à bouts pointus, et rayées marine et gris. « Ça donne un genre, » comme dirait ta mère. A ce moment-là, la patronne-vendeuse-boulangère s’exclame suffisamment fort pour que l’homme qui est derrière entende : « Bonjour, Madame Machin ! » (le nom d’un élu local très connu et très en vue). L’homme ne savait pas que c’était Madame Machin, l’épouse de l’adjoint au maire et président de l’agglo. Madame Machin, dont il ne voit pas le visage puisqu’il est derrière son dos, semble néanmoins flattée par cette marque de reconnaissance sociale des petites villes bourgeoises de province. Elle demande une ficelle provençale, une baguette à l’ancienne et un autre truc. Elle paie et s’en va, saupoudrée de « Merci Madame Machin, au revoir. »
Arrive le tour de l’homme qui était derrière. Illustre inconnu – juste client régulier de la boulangerie qui a pignon sur rue – il a droit à un : « Et pour vous, ce sera ? »
Ben… un pain, avant de te le mettre dans la figure.


* Jacques Brel, Les remparts de Varsovie.

 


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La vie de château (ou presque)

14 Avril 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #regarde-la ma ville

 

 

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Avec le retour des beaux jours, comme disent les anciens, c’est le retour de la vie dehors. Les pigeons roucoulent, les adolescents roucoulent, les amours adultérins adultérinnent, les joggeurs et joggeuses courent, les fenêtres sont ouvertes. Et les terrasses des cafés offrent aux promeneurs fatigués de quoi éponger une soif. Si la première gorgée de bière est un plaisir minuscule aux effets grandissants, les premiers mots d’un livre ressemblent souvent à des premiers mots d’amour. Avant d’en recueillir les maux, parfois. Comme disait je ne sais plus qui : « Les racines de la littérature sont amères, mais que les fruits sont doux. »
Chaque matin, celui-ci, sous le château royal, est attablé devant un café-verre d’eau. Immuable. Imperturbable. Un livre à la main, il lit. Peut-être fait-il partie du décor de ce bistrot comme il en existe d’autres dans le coin. D’ailleurs il en existe un autre, sur le même trottoir, mais de l’autre côté d’une ruelle adjacente. C’est là qu’il était, au début des beaux jours. Désormais, il a pris place à la brasserie du château. On le dirait sorti comme la pancarte des menus. Un café littéraire peut-être ? Heureux présage… Ou bisbille avec l’aubergiste d’à côté ? Ou bien le café était meilleur ? L’ensoleillement, peut-être ? Que sais-je ?
Ce que je sais, c’est que ce lecteur matinal amateur de café me réjouit chaque jour, à la même heure, à cet endroit-. Quand tout s’agite autour de lui, voitures, bus, adolescents braillards scolarisés dans le quartier, camions de livraison, balayeurs, journaliste se rendant à l’usine, lui, il lit. Consciencieusement. Méthodiquement. Amoureusement. Il est là, et c’est très bien comme ça. J’appréhende le jour prochain – qui finira par arriver – où la pluie le fera rentrer. Ou un petit coup de froid d’avril, ou des saints de glace du mois de mai…
« Et avec ça ? Un café, et l’addition. »

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Sauvagerie à l'état naturelle

13 Avril 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #émerveillement

 

 

 

 

 

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                                                                - Envole-moi -

 

 

 

 

 

 

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                                                              - Terre inconnue -

 

 

 

 

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                                                             - Partir -  

 

 

 

 

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                                              - Au commencement -

 

 

 

 

 

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Et j'en avais envie aussi

5 Avril 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #montagne

 

 

 

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Moi, mon souvenir le plus sincère

Se trouve au fond d'une mélodie

Que jouait un type un peu solitaire

Et qui s'en est allé depuis 

 

 

 

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Je vois l'image encore entière

De quand nous étions réunis,

Tu voulais voir d'autres lumières,

Et j'en avais envie aussi

 

 

 

 

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Et tous les gens regardaient vers la mer,

On s'en ira, ce n'est qu'un geste à faire

Pour toute la vie

Ou pour un peu d'imaginaire

Juste le temps d'un peu d'oubli

 

 

 

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C'était dans l'ombre, c'était dans l'air

Par les chemins qu'on a suivis

De la nuit sombre jusqu'au matin clair

Et j'en avais envie aussi

 

 

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Et tous les gens regardaient vers la mer,

On s'en ira, ce n'est qu'un geste à faire

Pour toute la vie

Ou pour un peu d'imaginaire

Juste le temps d'un peu d'oubli

 

 

 

SAB 7383 R 

 

 

Et puis, la vie qui fait ses affaires

Ami du jour, au ciel de lit,

Il te fallait ton univers

Et j'en avais besoin aussi

 

 

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Maintenant et toujours, comme hier,

Quand on se croise, on se sourit

C'est sans regrets, c'est sans mystères

J'en avais envie aussi

 

(William Sheller)

 

 

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 Photos : FS.

Ariège. Col de Puymorens ; Puig de la Coma d'Or (2826m) ; Etang Lanoux ; Ref des Bésines ; l'Hospitalet-près-l'Andorre ; Ussat-les-Bains.

 

 

 

 

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