Bourlinguer
Retour ici début juillet. Hasta luego camarades. No passaran !
PS : ces photos ne sont - hélas - pas de FS. J'ai oublié le nom de leur auteur. Qu'il accepte mes excuses.
Liberté d'écrire
... et droit de réponse. Voici un commentaire reçu suite à cet article : Fatigué ? Non, Épuisay
Monsieur,
Votre reportage sur Ouzouer le Doyen (les photos) sont très réussies. Par contre vos commentaires le sont moins !
Dire que le Maire est un drôle de personnage, vous ne devez pas bien le connaître...Votre commentaire sur le rapport entre la marianne à gros seins et la secrétaire de mairie est, je juge, à mon sens déplacé !
Voilà quelques commentaires qui me semblaient importants. Votre liberté d'écriture reste la votre, mais attention à la dérive.
Cordialement
Yannick MEYNENT
Conseiller Municipal, Ancien Adjoint
En effet, Monsieur, vous avez parfaitement raison : ma liberté d'écriture reste la mienne. Et le restera.
- Au delà du fleuve et sous les arbres -
Être à l’heure, c’est déjà être (un peu) en retard
- Sans commentaire -
Parfois on me demande si le métier de localier n’est pas un peu routinier. Entre nous, nous parlons parfois de manière un peu caricaturale – mais c’est tellement bon – d’inauguration de ronds-points et de déviations, de foire aux boudins ou de coupage de ruban pour la nouvelle piste cyclable. C’est vrai qu’à bien y regarder, être grand reporter en petites choses, comme disait un ex-confrère de Saône-et-Loire, peut s’avérer étrange. On sent même parfois un certain désappointement dans le regard de celui à qui vous dites que vous œuvrez pour un hebdomadaire "départemental". Point de rubrique internationale, point d’analystes politiques ou de rubrique culturelle parisiano-centrée. Mais il n’est pas interdit de lire entre les lignes des discours trop policés et mâtinés de communicationite (maladie visant le politique avant, pendant, et après l’élection voire l’érection). Il n’est pas interdit, si on veut s’amuser un brin des situations gênantes, de regarder dans les coins et voir ce qui se passe en coulisse. Là, on n’est jamais déçu.
Lors de la conférence – débat organisée par un cabinet d’accompagnement et d’organisation (un truc qu’on pourrait résumer par l’affreux mot consulting), j’arrive très à l’heure : 17 heures, est-il écrit sur le communiqué de presse. Des participants s’installent peu à peu, arrivant par petites grappes. Le temps passe. Rien ne démarre. Voici que la responsable du cabinet – qui se révèlera ensuite une piètre oratrice – entre dans la petite salle où nous sommes déjà assis sur d’inconfortables fauteuils en plastiques des années 70 en forme de baquets, et déclare « qu’on va encore attendre 5 ou 10 minutes les retardataires. » Il est déjà 17h20. Ça ne commencera donc pas avant 17h30, me dis-je en comptant le retard que j’aurai aussi à la sortie. Finalement, à 17h25, après l’arrivée de deux ou trois retardataires qui ne s'en excusent même pas, la conférence démarre. Le thème ? Souffrance, efficacité et plaisir du travail. Le public : des managers, gestionnaires ressources humaines (qui n’ont bien souvent d’humains que le titre) et autres petits patrons(nes) de pé aime euh.
Le première phrase que je note sur mon petit cahier de notes à spirales : « La première des souffrances liée au travail n’est-elle pas le manque de respect dû aux employés, par les cadres et managers qui se doivent d’être exemplaire dans la ponctualité ? »
Une semaine avant, grosse opération de com’ de l’agglo de mon village loir-et-chérien au sujet de l’inauguration d’un tronçon de piste cyclable entre deux ponts : l’un, du XVIIIe siècle, l’autre de la fin du XXe, baptisé : François Mitterrand. Discours lénifiants et autocongratulation à grands coups de pommade dans le dos des trois élus socialistes qui n’hésitèrent pas ensuite à mouiller le maillot pour la photo en empruntant la dite piste cyclable avec des vélos électriques. Remarque d’un cyclotouriste invité pour ce grand raout : « Ils allaient plus vite que nous, mais c’est normal : ils avaient des vélos assistés. » Le vélo c'est bon pour la santé, sauf que l'assistanat est un cancer.
Quelques temps encore avant, à l’occasion du trentième anniversaire de la présidentielle d’un certain 10 mai, la pose d’une plaque commémorative avait donné lieu à une belle photo où la signalisation routière valait mieux que n’importe quelle caricature.
Et dire qu’on les paie pour faire ça…
- Ils l'ont fait ! -
- Retiens ton souffle -
Ossau buco (lique)
- L'air de rien, le Lurien -
- A toi l'honneur -
- Homo erectus -
- Sans titre -
- Artouste, Palas, Balaïtous -
- Ménage à trois -
- Pub -