Villandry, the constant garden
27 Mai 2018 , Rédigé par F.S Publié dans #émerveillement, #voyage - voyage...
Villandry. Il y a ici quelque chose d'une permanence, d'une invariabilité de l'histoire sous perfusion de la géographie. Une confluence entre un fleuve "royal" (la Loire) et une rivière qui l'est tout autant (le Cher) ; une plaine alluvionnaire; un bourg médiéval ; une église qui regarde un château, qui regarde une église ; des jardins potagers; des canaux ; des arbres (il y en avait moins à l'époque)...
"La nature féconde le regard, le regard nourrit l'inspiration, l'inspiration engendre l’œuvre" (S. Tesson).
À la mémoire des libraires
24 Mai 2018 , Rédigé par F.S Publié dans #édito, #littérature
Alors voilà. Ce livre est épuisé, en tout cas très difficile à trouver dans cette édition à seulement 13 €. Bien sûr il y a un marché de l'occaze, mais à quel prix ! Il y a aussi « ma zone », dont un exemplaire à 13 € et... 33 € de frais de port (gasp ! Ils n'attachent pas leur chien avec des saucisses en Amazonie !). Hier je suis entré dans une librairie orléanaise - Chantelivre, pour ne pas la nommer - en demandant si par hasard... Non, la libraire ne l'avait pas, elle m’expliqua qu’il était ré-imprimable « à la demande » auprès de la BNF. C'est long (plusieurs semaines/mois) et plus coûteux. Mais, constatant mon léger désarroi facial, elle me dit : « si vous allez à Paris de temps en temps, j'ai un réseau de libraires là bas, peut-être l'ont-ils… Tenez par exemple, la librairie Polonaise boulevard Saint-Germain… ». Ça tombe bien, dis-je, j’y vais demain pour du boulot, je peux y passer. « Téléphonez quand même avant pour savoir s’ils l’ont », me conseilla-t-elle. Ce que je fis. Et tenez-vous bien : la librairie Polonaise du 123 boulevard Saint-Germain l’avait. « On vous le met de côté » me dit la libraire à l’accent de Cracovie au téléphone. 24 heures après, les 375 pages des Mémoires du Sergent Bourgogne aux éditions Arléa sont entre mes mains. Croyez vous que l’Amazonie m’aurait offert la même qualité de service avec le sourire ? Assurément non. Ce devrait être un non évènement. On s’en pourlèche d'une joie simple, pourtant.
Ceci est un plaidoyer pour les libraires, les vrais, les seuls, les uniques, les indépendants. Ceux qui aiment les livres et leurs lecteurs, et nous feraient presque pleurer de joie quand ils en dégottent un réputé « introuvable »…
Avec le roi d'Amboise
20 Mai 2018 , Rédigé par F.S Publié dans #poésie, #émerveillement
Le Temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s’est vêtu de broderie
De soleil luisant, clair et beau.
Il n’y a ni bête ni oiseau
Qu’en son jargon ne chante ou crie :
« le Temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie ».
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent en livrée jolie
Gouttes d’argent et d’orfèvrerie.
Chacun s’habille de nouveau :
Me Temps a laissé son manteau.
Charles d’Orléans (1394-1465). Rondeaux. XXXI
- "La Mort de Léonard de Vinci", 1781, François-Guillaume Ménageot. (Collection Musée-Hôtel Morin, Amboise) -
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