La nature dans le sang
3 Mars 2015 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #montagne
"La cime des arbres est à peine visible dans la nuit noire. Mais les rares morceaux de ciel qu'il aperçoit le confortent dans sa direction. Il approche, il en est sûr. Nul besoin de carte ou de boussole : ses pieds, déjà, reconnaissent le sol humide et mousseux. Ses mains, légèrement en suspension de part et d'autre de son corps, effleurent doucement les troncs d'arbres qui, l'entourant, lui indiquent le chemin. De temps à autre, il perçoit un battement d'ailes, le cri d'un hibou, ou la course d'une bête entre les feuillages : rien qui puisse l'inquiéter. Pourtant, sa respiration s'accélère, son coeur bat plus fort, son pas est plus empressé. Bientôt le lac de Walden et sa cabane. Bientôt la tranquilité et la liberté... Encore quelques mètres et il sera enfin chez lui, entouré de verdure et d'animaux, du bruit de l'eau et du souffle du vent. Plus il avance, plus l'obscurité s'épaissit, mais elle ne le freine pas. Il pourrait, sans relâche, marcher dans le noir, ou les yeux fermés. Il sait qu'il ne peut se perdre dans ces bois trop familiers. Ils sont sa patrie, son foyer, ceux qui lui ont appris à respirer, à voir, et à toucher."
(Marie Berthoumieu et Laura El Makki, Henry David Thoreau, biographie).
- Plateau du Benou -
Et sinon : bourlinguer quelques jours (encore et toujours)...
- Cabane de Chérue -
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