voir la mer, car elle est gratuite...
23 Janvier 2007 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #l'évènement
« vagues à l’âme, vagues dans l’âme »
Parfois des résistances peuvent tomber, comme le fracas de ces vagues sur une jetée, sur les rochers, brisant du même coup les incertitudes d’un quotidien devenu banal, hélas. Pour se changer les idées et s’aérer la tête, au milieu de semaines à chercher une activité et un toit pour se loger, j’ai poussé mes godasses vers le pays de Caux, et plus exactement vers « Veule les Roses ». Nom de village de bord de mer évocateur d’un certain romantisme, et d’ailleurs la présence de nombreux franciliens en témoigne : ici, on est mieux que « là bas ». Le vent soulève des gerbes d’eau qui, s’écrasant sur le ponton, font écumer de rage la mer déchaînée. Le ciel lui aussi joue un concerto pour cœur de pluie, de grêle, et de carrés bleus : l’accalmie n’est jamais loin…
Marcher au bord des falaises jusqu’à St Valéry puis revenir. Affronter le vent dans un sens et se sentir poussé dans l’autre. Retenir son souffle lorsqu’on regarde le vide, abîme où s’écrasent les vagues, soixante mètres plus bas.
Puis revenir à la source, par Etretat, où le temps creuse son aiguille qui renferme bien des secrets.
Le thé brûlant est le bienvenu, au pied du feu réconfortant, dans le calme de la maisonnée retrouvée avec bonheur.
Les vagues sont toujours dans l’âme, mais d’avoir écumées elles semblent d’un coup plus facile à porter. Jusqu'au jour où, peut-être…
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