Fred India News, number 2
13 Septembre 2006 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #l'évènement
Apres avoir connu des aventures du cote de Bangalore, notamment la tres riche rencontre d'un foyer de Salesiens de Don Bosco qui s'occupe des enfants des rues (entre 7 et 18 ans : ca bouge...!), me voici parti du cote de Pondichery, ancien comptoir francais du temps "des Indes"...
Pondichery, Km "0". Ayant enfin trouve le bout de la route (la suite c'est le golfe de Bengale. 25 degres dans l'eau, au bas mot), arriverai-je a trouve le bout de moi meme ? Plus j'avance dans ce periple en Inde, plus je m'appercois qu'elle ne cesse de fasciner, d'attirer, de seduire celui qui veut bien abandonner sa souverainete europeenne (continent mourrant s'il en est), devant tant de vitalite. Pourtant, a "Pondi", les references francaises ne manquent pas : nom des rues, batiments publics (on dit ici : "l'hotel de ville"), kepis pour les policiers, restaurants aux noms evocateurs comme "chez Madame..." ou "Rendez-vous", et meme quelques autochtones parlant francais. On s'y croirait donc. Une ville a l'architecture delicieusement coloniale, version desuete, mais a la vitalite O combien 200% indienne !
Ici j'y ai retrouve un copain connu au seminaire, dans l'autre vie, missionnaire a Singapoure mais a Pondi pour deux ans afin d'apprendre le Tamoul. J'ai essaye ce matin, a la faculte de Pondichery, ma premiere et probablement unique lecon de cette langue. Ca payait, surtout parce que les eleves sont... 4 : le missionnaire Bruno donc et... 3 etudiantes americaines ici pour trois mois. Americaines pur jus... A leur accent si caracteristique, je les aurai reconnue a 5000 pieds.
Et puis ici, en 2004, on a subit le Tsunami (rappelez vous, vous avez tous donne 1 euro pour le Tsunami, ce qui represente ici environ 57 roupies, soit... une journee de salaire pour 400 millions d'Indiens...). Il reste des traces, mais surtout des maisons reconstruites, notamment avec l'aide d'un pretre indien qui trouve le pognon la ou il se trouve : dans la poche des occidentaux, pour lesquels 1 euro, c'est bien connu, n'est rien.
Et puis les gosses, toujours les gosses, photogeniques comme c'est pas permis, qu'ils soient pris sur le vif (rare) ou qu'ils prennent la pose, avant de vouloir se regarder dans le petit ecran de controle des appareils numeriques... Je ne sais pas si la misere est moins penible au soleil (en verite je ne crois pas), mais l'Inde apprivoise peu a peu le visiteur que je suis, grace notamment au sourire eclatant de ces gosses attachants au possible. Meme si ce matin, pour la premiere fois depuis 12 jours, j'ai rale contre le fucking systeme de bus et leurs indications de merde qui me font perdre 30 mn a chaque fois que je dois en prendre un... Mais c'est promis, je vais essayer de faire comme les gens d'ici : retrouver la patience, et la garder. Pour ca, rien de mieux que le Yoga, que je vais tester a Mysore (prenez un atlas) des dimanche prochain, dans un ashram chretien (si, si, ca existe !!!).
a suivre donc, now or in another day... On the road again...
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