L'hiver des poètes
18 Janvier 2009 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #poésie
Le printemps des poètes est encore loin, mais nous sentons parfois frémir sous nos augustes pas les prémices de ce renouveau chaque année attendu. Loin de toutes spéculations financières, sans doute ce poète-là (ou celle-là !) n’avait plus de papier à disposition pour y coucher ses mots doux. Ou bien celui – ou celle, répétons-le à l’envie – qui se pencha sur le sol pour y écrire un mot de sa plume, laisse ce message sur le trajet quotidien de l’être aimé. Ou désiré comme tel. Car les esprits les plus aiguisés – et il y en a à la lecture de ces billets – feront remarquer que la prose commence par « moi ». Ce qui signifie quelqu’un bien de son époque, le moi-isme étant sans doute la valeur refuge la mieux partagée de cette période si folle que nous vivons. Un brin nombriliste, ce moi cherche pourtant à sortir de son égoïsme : associé au verbe aimer, ce moi voudrait bien trouver son toi pour finir, pourquoi pas, sous le même toit.
La vie est une question de priorité : charité bien ordonnée commence par soi même, dit la sagesse populaire. Une fois faite, le moi peut vouloir toi.
Et l’aimer.
Point.
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