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Le jour. D'après fred sabourin

Un ours à Paris !

10 Décembre 2008 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #étonnement



La diminution de la banquise a des conséquences inattendues ! Comme un clin d’œil du destin à celui dont nous évoquions la mémoire le 1er décembre dernier (cf L'Amiral... ), le bateau étude « Tara » est accosté jusqu’en janvier près du pont Alexandre III, à deux pas des Invalides…
Cette goélette, autrefois propriété de Jean-Louis Etienne (Antartica), puis de Peter Black, et désormais de Etienne Bourgois, a effectué du 3 septembre 2006 au 21 janvier 2008 une dérive sur la banquise arctique. 5000 km, soit 2500 km à vol d’oiseau. 507 jours. Etudes scientifiques sur l’évolution de la banquise, relevés sous-marins en grande profondeur, étude de la faune, etc.
Une des (nombreuses) conséquences du réchauffement climatique et de la diminution de la banquise est la menace directe de certaines espèces, notamment l’ours polaire, que les « taranautes » ont eu l’occasion d’apercevoir dix-huit fois au cours de leur mission.
Inattendu ours polaire que l’on retrouve là, sur un container de l’expo attenante, toute gueule dehors, comme poussant un cri d’appel au secours.

Ami(e) promeneur, si tes sabots te mènent à la capitale, passe faire un tour près de cet étrange vaisseau des glaces, surnommé « baleine » par ceux qui l’ont côtoyé de près.
Tu entendras peut-être aussi le cri de cet ours, sous les ors du Grand Palais tout proche, sous les arches du plus beau pont de Paris.

+ d'infos : Tara







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F
en effet, la question des mâts (27m) s'est posée dès Rouen. Ils ont en fait "démâté" à l'aide d'une grue de port. Voir le site de Tara pour des photos et explications. J'ai trouvé assez incroyable de voir cette goélette dont on a beaucoup entendu parler, là, sous le trafic des bagnoles qui fument et chauffent. J'avais interviewé de Marliave, un scientifique qui était à bord. très impressionnant. Le responsable de l'expédition explique aussi que c'est un énorme contraste, après tant de jours dans le silence et l'immensité des glaces, de se retrouver là, à deux pas des Champs Elysées, dans le bruit et la fureur de la ville.
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D
et forcément, on pense que le voilier en question a eu moins de difficultés à se laisser dériver dans les glaces qu'à plier ses mâts pour passer sous les jolis ponts de Paris. je suis très sensible à ton sens de l'agglutination de l'histoire, de ces passages que tu fais qui rassemblent en quelques heures des événements divers et parlants. Un amiral cesse de parcourir le monde, et la montagne est en deuil, un bateau retrouve un port qui n'est pas le sien, et le petit monde parisien en ébullition s'ouvre à un autre plus grand qui fond. combien d'ours disparaissent d'avoir un sol qui fond sous leurs pieds...
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